Aux commandes du Club Circus Paris depuis quelques jours, Alexis Laispker a accepté de nous accorder sa première interview depuis sa prise de fonction. Entretien.
Bonjour Alexis, c’est officiel, vous voilà Directeur responsable du Club Circus Paris. Racontez-nous les coulisses de votre arrivée. Depuis quand le rapprochement s’est-il fait ?
Je connais et apprécie Sébastien Leclercq (Directeur Général du Groupe Circus en France) depuis quelques temps et nous avions déjà évoqué l’idée de travailler ensemble. J’ai toujours aimé ce que le Groupe Circus reflétait : des établissements où le joueur est la priorité. Pas de grands-airs, pas d’élitisme, mais au contraire, une convivialité, une proximité. Elle est incarnée par Thierry Bolleret qui donne vie à ce lieu. C’est un passionné, un dingue de jeu. Je crois que nous le sommes tous, d’ailleurs.
C’est cet été que le rapprochement s’est concrétisé. Et j’ai pris la direction du club au début du mois, suite au départ à la retraite de mon prédécesseur, Jacques Ré.
La dernière fois que l’on vous a vu aux commandes d’un établissement de jeux, c’était au Club Montmartre. Quel bilan faites-vous a de cette expérience ?
Je garde un très bon souvenir du jour de mon départ.
Existe-t-il une patte Laipsker ? Quelle philosophie voulez-vous impulser à la tête du club ?
Je travaille avec passion. Je prends les choses très au sérieux, sans me prendre au sérieux. Grace à ça, je fais des journées très longues qui passent très vite.
Vous êtes un homme de média et de communication, allez-vous vous mettre en avant ?
Premièrement, la mission qui m’est confiée est beaucoup plus technique et administrative. Ensuite, ma priorité est de mettre en avant le Club Circus, pas moi. Et puis, je crois qu’on a largement surestimé mon intérêt pour les caméras et les projecteurs. Je ne dis pas que je n’aime pas ça, mais c’est un travail. Je l’ai fait. Probablement pas trop mal pour qu’on en parle encore si longtemps après. Mais c’est du passé.

Vous arrivez dans un club qui est une adresse incontournable du poker à Paris. La question de la surveillance des tournois de poker par un superviseur pour deux tables a constitué un sujet de mécontentement pour plusieurs acteurs du secteur. La norme a semble-t-il évolué. Êtes-vous inquiet pour l’offre de tournoi à Paris ?
La norme a évolué et nous sommes heureusement revenus en arrière même si la réglementation mériterait davantage de clarté. Nous avons maintenu notre programmation en dépit de ces problèmes. Soyons clairs : nous avons perdu de l’argent. Mais c’est notre choix et nous avons fait le pari que les joueurs nous en seraient reconnaissants.
Si je suis inquiet ? Au contraire ! Avec 1441 entrées au PSPC, j’ai de bonnes raisons d’être confiant !
En quoi le partenariat avec TexaPoker est-il essentiel concernant votre offre de jeux ? Avez-vous des projets à venir ?
Les joueurs ne s’y trompent pas : Texapoker est un gage de qualité, de sérieux, de professionnalisme et… de succès ! Alors, oui, ce partenariat est essentiel et nous nous réjouissons de l’avoir conclu. D’autant que de grandes et belles choses attendent les joueurs.
Le Blackjack devrait bientôt arriver au Club Circus. Une nouvelle dont vous vous réjouissez ? Allez-vous proposer d’autres nouveautés ?
Effectivement, le Blackjack va remplacer le Poker 21 d’ici quelques semaines. Nous étudions tous les autres jeux.
A Paris, on compte 7 clubs de jeux. Quelles relations entretenez-vous avec les autres dirigeants de clubs à Paris ?
De manière générale, les relations sont plutôt courtoises. Par nature, je suis ouvert au dialogue. Je ne crois pas que s’acharner à médire soit très profitable. Nous sommes concurrents, pas ennemis. Et puis, ce sont les joueurs qui arbitrent.