Journaliste et chroniqueur en vue sur C8, Jean-Michel Maire a découvert récemment le poker et il est devenu amoureux de ce jeu. Il fréquente régulièrement le Club Circus Paris et dispute souvent le tournoi du lundi, le fameux Monday Circus. Accoudé au bar, lors d’un break, entre deux gorgées de Coca zéro, Jean-Michel Maire nous parle de sa nouvelle passion.
Comment as-tu découvert le poker ?
Je suis un joueur dans l’âme. J’aime parier sur tout et n’importe quoi, avec des amis. Je parie de petites sommes sur énormément de choses. C’est parfois même obsessionnel. Un soir, j’ai été invité à jouer une partie de poker chez des amis et je ne connaissais pas les règles. J’ai donc perdu. Par orgueil, je me suis dit que j’allais progresser. Je me suis mis à lire des bouquins sur le poker et à jouer en ligne. Je joue de plus en plus en live, notamment au Club Circus. J’aime l’esprit de compétition dans un tournoi.
Que penses-tu de l’expérience de jeu au Club Circus ?
J’aime la convivialité qui règne au Club Circus. L’ambiance est assez familiale. Je tiens d’ailleurs à remercier Thierry Bolleret qui m’accueille toujours de la meilleure des manières. Je suis un joueur moyen et je m’y sens très à l’aise. Je ne ressens pas de stress, je joue de manière décontractée et je prends beaucoup de plaisir ! A la table, il y a aussi beaucoup d’interconnexions. On s’y fait des amis, il y a beaucoup d’habitués. On passe une bonne soirée, avec des enjeux raisonnables.

Quelle est ton attitude à la table ? Aimes-tu parler ou es-tu plutôt taciturne ?
Ça dépend vraiment de la table. J’essaye de m’adapter. Si ça parle, je me mets à parler volontiers. Si l’ambiance est plus calme, je me tais car je n’ai pas envie de passer pour une grande gueule. Certaines personnes peuvent avoir des aprioris car je fais de la télé, donc je n’ai pas envie de me la ramener.
Est-ce que l’on te joue différemment comme tu es connu ?
Je pense que les joueurs pensent je ne suis pas un grand joueur, ce qui est assez vrai (rires). Ils m’attaquent souvent mais cela peut être à double tranchant car ils ne sont pas à l’abri du fait que j’ai une bonne main ou une bonne intuition. Cela ne me dérange pas de ne pas être craint mais j’aimerai bien être craint car cela voudrait dire que j’ai progressé.
Dans l’équipe de TPMP, il y a aussi beaucoup de joueurs. As-tu joué avec certains d’entre eux ?
Il y a beaucoup de joueurs comme Benjamin Castaldi, Géraldine Maillet ou Christophe Carrière. J’ai déjà eu l’occasion de faire quelques parties avec eux. Cyril Hanouna n’a plus le temps de jouer mais c’est un passionné.
Joues-tu online ?
Oui beaucoup ! Je joue de nombreux tournois à 5 ou 10 euros. Cela permet de faire ses gammes, même s’il y a souvent de gros fields et que les coups sont parfois un peu farfelus. Ce n’est pas forcement l’idéal pour progresser. On me conseille souvent de jouer moins, mais avec des Buy-in plus importants. J’aime bien me lâcher, en jouant plusieurs tournois.
As-tu l’impression de progresser ?
Oui, mon niveau progresse. Les chiffres ne mentent pas. Sur les tournois en ligne, je passe la bulle la plupart du temps. J’ai même fait quelques tables finales sur des tournois online. Ce n’est pas le cas pour le moment pour les tournois en live au Club Circus. D’ailleurs, j’aimerai suivre des cours de coaching. J’en profite pour lancer un appel !

Dans les clubs de jeux, comme le Club Circus, il y a aussi des jeux de contrepartie. Tu as déjà expérimenté ?
Alors, on m’a déjà parlé du Punto Banco, on m’a même expliqué les règles plusieurs fois, mais j’avoue avoir du mal à comprendre. J’ai même ramené un dépliant chez moi pour me pencher dessus. En revanche, un jeu qui me séduit, c’est l’ultimate poker. J’étais présent un soir au Club Circus quand un jackpot a été remporté par joueur et j’avoue que j’ai trouvé ça génial. Ça donne envie !
Dans l’avenir, aimerais-tu jouer de plus gros tournois ?
J’ai déjà eu l’occasion d’aller à Las Vegas, mais à cette époque-là, je ne jouais pas au poker. J’étais un fan de roulette. Je n’ai envie de jouer que des sommes que je suis capable de perdre. Je n’ai pas envie de me mettre en danger financièrement. Très bientôt, je vais jouer à Namur sur un beau tournoi. J’ai hâte !