A 58 ans, Daniel Duthon est une personnalité du poker francophone. Depuis quelques mois, il a lancé une plateforme nommée « Go To Live » qui a pour objectif de permettre aux joueurs associatifs de jouer sur le circuit. L’homme veut aussi centraliser l’offre de tournois. Il a fait récemment la tournée des clubs et nous explique ses projets.
Récemment, vous êtes venu à Paris, quel était le but ?
Déjà, j’aime beaucoup la ville et c’est toujours un plaisir de venir. Je devais échanger avec Loïc Xans. C’est un vidéaste qui doit réaliser un documentaire sur le poker amateur. Je vais financer le projet. J’ai aussi profité de cette occasion de venir faire la tournée des clubs de jeux. Depuis que les clubs se sont ouverts, j’avais envie de passer et de découvrir ces différents lieux. J’étais impatient. J’ai visité quatre établissements : le Paris Élysées Club, le Club Circus Paris, le Club Montmartre et le Club Barrière. Je suis aussi très impatient de visiter le Club Pierre Charron. Les clubs de jeux pourraient devenir des partenaires de Go To Live. J’aimerais pouvoir faire découvrir ces établissements à nos joueurs amateurs. Les clubs de jeux peuvent être une réelle opportunité pour les joueurs amateurs.
Expliquez-nous le concept de votre plateforme en quelques mots ?
Le but de la plateforme est de connecter les casinos ou les clubs de jeux avec les joueurs. Notre site permet de bénéficier d’un sponsoring pour participer à des tournois. Nous disposons aussi d’une rubrique Travel qui permet aux joueurs de trouver des tournois qui leur ressemble au niveau du droit d’entrée et de la localisation. Nous proposons une offre d’hôtels et de logements, tant pour les joueurs que pour les croupiers (Loïc François est en charge de ce département spécifique). Cet onglet Travel s’adresse à tous les joueurs, les amateurs comme les professionnels. L’idée est de créer un agenda qui liste les tournois avec une carte interactive. Je veux créer quelque chose qui n’existe pas pour le moment. Mon but en 2020 est de répertorier sur mon site la totalité des tournois dans le monde : du freerol au High Rollers. Aujourd’hui, une centaine de tournois sont référencés.
Qu’avez-vous pensé du Club Circus Paris ?
Je connais déjà le savoir-faire du groupe Ardent en matière de poker, notamment à Namur. Je connaissais un peu Thierry Bolleret, le responsable des relations publiques du club. J’ai eu une belle impression. L’accueil est bon. Le soir de ma venue, beaucoup de tables de Cash Game étaient actives, une bonne ambiance régnait. Esthétiquement, le lieu est très réussi. Je fus satisfait de cette visite.

Ensuite, vous vous êtes rendu au Club Barrière 104 Champs-Élysées. Quelles furent vos impressions ?
Le soir de ma venue, une DJette mixait. L’ambiance était particulière. Le lieu est très cosy, très feutré avec de nombreuses salles. Les nombreuses tables de Cash Game étaient bien remplies. Le lieu est beau et cosy. J’ai bien aimé l’idée d’avoir des espaces distincts pour le poker et les jeux de contrepartie.
Vous avez ensuite poursuivi votre tournée par le Paris Élysées Club qui se trouve juste en face. C’est ça ?
Le lieu est vaste et très agréable. J’ai vraiment été impressionné par les volumes et les grands escaliers. On y retrouve plus une ambiance de casino. L’offre de poker n’est pas le cœur d’activité. Ce club fait la part belle aux jeux de contrepartie.

Enfin, vous avez visité le Club Montmartre ?
Oui. C’est un lieu que je connaissais car j’avais disputé un WPT Deepstacks. J’ai eu l’occasion d’échanger avec Alexis Laipsker. On sent vraiment que le club est orienté sur le poker. Il y a une volonté forte de promouvoir le poker dans ce club. J’y ai été bien reçu.
Photo de Une Fabien Richard