Clubs de jeux à Paris : le magazine Challenges décrypte les enjeux du secteur

Récemment, le magazine Challenges a publié un article dédié aux clubs de jeux. Dans ce papier, le journaliste fait le point sur les enjeux du secteur, son poids économique et dévoile le classement des établissements de la capitale. Instructif !

Les médias mainstream s’intéressent assez rarement aux clubs de jeux de la capitale. A l’approche de la fin de l’expérimentation, en décembre 2024, Jean-François Arnaud, journaliste du magazine Challenges, a passé en revue les acteurs du secteur, en s’appuyant sur les données du Ministère de l’intérieur.

Le Club Pierre Charron, leader à Paris et le Club Barrière dans son sillage

On apprend que le Club Pierre Charron est en tête à Paris. « En trois ans, il en est devenu le leader, devant les spécialistes des casinos (Barrière, Partouche, Tranchant…) arrivés dans la capitale dès 2018 », précise le journaliste économique. Le Club Pierre Charron a accueilli « 170 000 joueurs à ses tables » en 2023, « pour un produit brut des jeux avant impôt de plus de 28 millions d’euros ».

De son côté, le Club Barrière, en deuxième position à Paris, « attirait 138.000 clients» en 2023 pour un PBJ de 25,7 millions. Challenges a aussi établi une infographie intéressante avec une carte des clubs avec le PBJ associé. L’Impérial Club Paris occupe la 3e marche du podium (20,4 millions de PBJ en 2023). Suivent, ensuite, le Paris Elysées Club, le Club Circus, le Club Montmartre et enfin le Punto Club.

Quel modèle économique pour les clubs de jeux ?

Dans cet article, on apprend aussi que les clubs, ont « déjà créé 1 200 emplois dans la capitale et rapportent plus de 119 millions d’euros par an en taxes à la ville et à l’Etat ». Un poids économique non négligeable.

Le journaliste reprend aussi une préoccupation forte des acteurs du secteur : sur quel modèle économique s’appuyer pour assurer la pérennité des clubs à Paris et leur rentabilité ? Stéphane Piallat, chef du service central des courses et jeux au ministère de l’Intérieur, dans son bilan de l’année s’inquiète de « la fragilité potentielle du modèle économique ». En effet, les charges des clubs de jeux sont conséquentes (loyer, personnel, fiscalité…).

La mise en place du Blackjack avait été saluée par les dirigeants de clubs mais, c’est l’arrivée de la roulette qui est un enjeu important et potentiellement les jeux électroniques. Une problématique dont Le Parisien s’était aussi fait l’écho en février dernier. Un nouveau cadre législatif pour les clubs de jeux est prévu au plus tard pour le 31 décembre 2024.

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