A 32 ans, Michael Di Sotto, croupier 2e catégorie au sein du club de la rue Marbeuf, constitue l’un des rouages essentiels au succès de l’établissement parisien. Portrait.
Avec sa barbe fine et son gilet ajusté, Michael Di Sotto œuvre depuis un an au Paris Elysées Club. « J’ai commencé au Paris Elysées Club en mars 2022. Avant ça, j’ai travaillé quelques mois au Punto Club », débute le jeune homme.
Un fan de Blackjack
Ce Lyonnais a toujours été un passionné de jeu. « Lorsque j’étais jeune homme, j’ai fréquenté les casinos en tant que joueur. J’ai toujours adoré le Blackjack, un jeu éminemment stratégique », poursuit-il. Lorsqu’il devient père de famille, il veut poursuivre l’expérience mais de l’autre côté de la table. Après quelques années dans la restauration, il réalise une formation aux métiers du jeu avec le Cerus en 2016, avant de débuter en 2017 au Pasino de la Grande Motte.

Michael Di Sotto évoque les qualités nécessaires pour être un bon croupier. Avant tout un « métier de service », explique-t-il. Pour lui, un croupier doit pouvoir instaurer une bonne atmosphère à la table. Selon lui, les « interactions avec les clients sont essentielles ». Il indique aussi qu’un bon croupier doit aussi faire preuve de diplomatie et de sang-froid. « Réconforter un joueur perdant avec un petit mot est quelque chose que je fais régulièrement », glisse-t-il.
Une cohésion d’équipe lors des festivals de poker
« Il faut aussi être à l’aise dans la manipulation des cartes et des jetons », enchaîne-t-il. Il aime prendre le temps de parler avec les joueurs et indique que le métier de croupier est un métier d’adaptation.

Il deale sur tous les jeux proposés mais à une prédilection pour le blackjack. « Les joueurs peuvent interagir ensemble. C’est un jeu vivant sur lequel je joueur a une emprise sur le jeu », détaille-t-il. Il est galvanisé par les parties hautes limites sur lesquels il lui arrive de dealer. Le Paris Elysées Club est aussi une adresse phare du poker à Paris. Il est croupier sur les festivals qui y sont régulièrement organisés et aime les liens que l’on peut tisser avec les collègues. Un Paris Open of Poker est d’ailleurs bientôt organisé.
Une « belle atmosphère »
Le croupier met donc en avant la cohésion des équipes au sein du club et la « belle atmosphère » qui y règne. « Ici, les profils sont très différents » précise-t-il. Il lui arrive fréquemment de travailler sur des sessions entre 22h et 06h. « J’aime mon métier et j’aime l’ambiance de nuit », glisse Michael Di Sotto.

Dans sa besace, Michael Di Sotto aussi beaucoup d’anecdotes. Il aime par exemple ce joueur fantasque qui annonce à l’avance le pourboire qu’il va laisser s’il gagne sur les gros coups.
Dans sa vie personnelle, l’employé des jeux est aussi un fan de sport et de sorties. Il adore le bouillonnement de la vie parisienne. Dans l’avenir, le trentenaire ne manque pas d’ambition et espère grimper les échelons au sein du Paris Elysées Club dans les mois et les années à venir…