Le blackjack : histoire d’un jeu !

L’un des jeux de cartes les plus célèbres aussi bien dans les casinos terrestres que sur les casinos en ligne est le blackjack. Mais ce jeu tel que connu aujourd’hui n’est que le fruit de plusieurs évolutions. Dans cet article, vous découvrirez l’histoire du blackjack.

Les origines du blackjack : le « Trentuno »

Comme pour la plupart des jeux de hasard et d’argent, les origines du blackjack ne font pas l’unanimité. En effet, diverses sources divergentes sont disponibles sur les origines de ce jeu. Si certaines attribuent à la France l’invention de ce jeu, d’autres l’attribuent aux États-Unis et d’autres encore à l’Italie.

Mais la source la plus fiable est celle qui attribue à l’Italie l’invention du blackjack. Selon cette source, au 15e siècle, un jeu de cartes connu sous le nom de « Trentuno » se jouait déjà. Ce qui pourrait être traduit en français par le jeu de « 31 ». Ce nom traduisait le but du jeu qui consiste à atteindre le score de 31 points pour pouvoir remporter la mise. D’ailleurs, certains ouvrages publiés en italien ont fait référence à un tel jeu. Ce qui contredit clairement les affirmations des sources qui attribuent à la France ou aux États-Unis du 18e siècle les mérites de la création de ce jeu.

Toutefois, le blackjack moderne tel que connu aujourd’hui est le fruit de nombreuses évolutions dans le temps et dans l’espace. Mais il est probable que toutes les cartes qui s’utilisaient à l’origine soient maintenues avec leurs valeurs respectives dans le blackjack moderne.

Le jeu de « 21 » : une stratégie de marketing développée par les casinotiers américains

Le blackjack a connu une réelle évolution pour la première fois entre le 17e et le 18e siècle. C’était, en effet, aux États-Unis que ce jeu connut des changements radicaux. Alors que les tables de blackjack étaient quasiment vides, les casinotiers mettront en place une stratégie de marketing pour attirer des joueurs autour de ce jeu. Ils inventent dans la foulée des bonus. Dès cet instant, dans les casinos américains, autour des tables de blackjack, les joueurs ayant un valet noir et un as de pique bénéficiaires d’un bonus qui leur offre alors un paiement de 10 points contre 1.

Aussi, le score de « 31 » qui devrait être atteint pour gagner a été revu en baisse de 10 points. Il faut désormais « 21 » points et surtout pas plus de risque de se « brûler » et donc de perdre. Le jeu de « 31 » devint alors au 18e siècle le jeu de « 21 ». Un peu plus tard, l’expression « blackjack » sera utilisée pour désigner ce jeu en référence à ses cartes vedettes : le valet noir. C’est cette version du blackjack que vous trouverez sur des plateformes de casino en ligne telles que casino777.ch. A noter que les casinos en ligne sont autorisés en Suisse mais ce n’est pas le cas pour la France.

Le 20e siècle : le début de la montée en puissance du blackjack

Le blackjack ne s’est véritablement imposé comme un jeu pilier du casino qu’au début du 20e siècle. En effet, c’est durant ce siècle qui a vu les portes du casino s’ouvrir dans presque toutes les grandes villes occidentales que le blackjack va acquérir de la notoriété. Il sera très vite aimé des joueurs qui ne souhaitaient pas prendre des risques en jouant aux jeux tels que la roulette, la machine à sous qui eux sont basés essentiellement sur le hasard. Contrairement à ceux-ci, le blackjack proposera une table sur laquelle et la chance et la stratégie étaient possibles.

S’il faut, en effet, avoir de la chance pour obtenir les bonnes cartes sur une table de blackjack, il faut aussi faire prendre de techniques, de calculs et de stratégies pour pouvoir battre le croupier.

Il faut noter que depuis l’invention du blackjack jusqu’à nos jours, ses règles ont été revues plusieurs fois. Et cela par les casinotiers afin de garder l’avantage sur les joueurs. Aujourd’hui, il existe plusieurs variantes du blackjack dans les casinos terrestres comme sur les plateformes de casino en ligne. Ces derniers mois, le législateur réfléchit à une régulation du secteur, encouragé par les casinos physiques.