À 23 ans, Corentin Sommé incarne cette nouvelle génération de cadres du jeu, curieux, rapides, affûtés. Membre du comité de direction (MCD) du Punto Club, établissement intimiste du groupe Partouche à deux pas des Champs-Élysées, ce passionné de jeux a su transformer un job étudiant en véritable vocation.
Originaire du Lot-et-Garonne, Corentin n’était pas destiné à une carrière dans les clubs ou les casinos. « J’ai toujours aimé les jeux en général, les jeux de société, les règles. Mais à la base, je me voyais plutôt dans l’informatique. J’ai même fait une école d’ingénieur en intelligence artificielle. » Pourtant, à 18 ans, un été aux Sables-d’Olonne change la donne. Il devient croupier saisonnier dans le casino JOA local. Un job d’appoint ? Au départ, oui. « Je bossais les week-ends et pendant les vacances. Et petit à petit, le casino a pris de plus en plus de place dans ma vie. »
Ascension express
Rapidement, Corentin enchaîne les étapes. Il reste un an aux Sables, puis part à Saint-Gilles-Croix-de-Vie, où il se spécialise dans le poker. Il y côtoie Étienne Villeneuve et deale ses premiers tournois. Puis il revient aux Sables, cette fois comme responsable caissier. « J’ai commencé à toucher à tout : la caisse, les jeux de table, le back office. Je voulais comprendre le fonctionnement global. » Il se souvient avec reconnaissance de cette période formatrice, marquée par la bienveillance et les enseignements de Stéphane Priou, alors directeur des jeux. Janvier 2022 marque son vrai plongeon dans l’univers des casinos.

Curieux, travailleur, Corentin multiplie les casquettes et les compétences. En deux ans chez JOA, il apprend vite, très vite. Alors, fin 2023, il change de cap. Direction Pornic et le groupe Partouche. Il y signe un contrat polyvalent. « En dix mois, j’ai occupé tous les postes possibles : caissier, technicien, contrôleur aux entrées, croupier, chef de table. »
Cette polyvalence, il la revendique comme une force. C’est à cette période qu’il croise APO Chantzis, et participe à l’organisation des WSOP Circuit à Paris. Il fait également la connaissance de Cyril Leroy, directeur du Punto Club. Le courant passe immédiatement. « J’ai senti que c’était le bon moment. Être MCD en club, c’était une belle opportunité. Et ici, l’équipe est vraiment top. »
Punto Club, établissement intimiste
Depuis octobre 2024, Corentin évolue au sein de ce club intimiste, niché rue de Berri. Un écrin pensé pour les amateurs de blackjack et d’ultimate poker, mais aussi pour une clientèle plus jeune et conviviale que la moyenne. « Il y a une vraie proximité avec les clients, une ambiance intimiste. C’est ce qui fait la force du Punto Club. »

Son approche du métier ? Humaine, engagée, pragmatique. « Un bon MCD doit savoir écouter, gérer, accompagner les équipes et faire le lien avec les joueurs. On est là pour que tout se passe bien, dans la fluidité. »
S’il se sent à sa place, Corentin n’envisage pas de faire toute sa carrière à Paris. Il regarde déjà vers le sud. « J’aimerais bien redescendre dans le Sud à moyen terme. Mais pour l’instant, je me forme encore, je construis ma vision. » Passionné d’informatique, il continue aussi d’approfondir ses compétences techniques, toujours animé par cette envie d’apprendre et de comprendre.
