Depuis le 1ᵉʳ janvier, les sept clubs de jeu parisiens sont à l’arrêt, entraînant une situation délicate pour les 1 500 employés concernés. Selon Le Parisien, le gouvernement planche sur une pérennisation de ces établissements dans le cadre du projet de loi de finances en cours. Une évolution qui viendrait confirmer le succès de l’expérimentation lancée en 2018, visant à encadrer le secteur et à contrer les parties clandestines.
« Une pérennisation sera proposée dans le cadre du projet de loi de finances en cours de discussion au Parlement », a confirmé le ministère de l’Intérieur au quotidien. Si le vote, espéré pour mi-février, aboutit, les activités des clubs pourraient reprendre dès la fin février ou début mars. Une perspective attendue avec impatience par des acteurs du secteur, comme Sébastien Leclercq, directeur général de Circus Casino France, qui prévient : « Deux mois ou un trimestre de fermeture, on peut digérer. Plus, ça va vraiment devenir compliqué. »
Autre nouveauté en vue dévoilée par Le Parisien : l’autorisation de la roulette, un jeu « très populaire et très rentable ». Une mesure qui pourrait élargir la clientèle des clubs, notamment à l’international, et apporter un souffle nouveau. Certains clubs auraient d’ailleurs déjà commencé à former des croupiers pour cette activité.
Cependant, la fermeture prolongée n’est pas sans conséquences. Entre les charges fixes et le chômage partiel, que les employeurs financent en partie, les coûts s’accumulent. « C’est un coût très important, surtout pour une entreprise indépendante comme la nôtre », souligne Grégory Benac, président du Club Pierre Charron.
Dans un autre article publié le même jour, Le Parisien alerte sur l’essor des parties clandestines, phénomène accentué par la suspension des activités des clubs légaux. Cette situation met en lumière l’urgence de trouver une issue rapide pour stabiliser ce secteur fragile.
Alors que les discussions parlementaires se poursuivent, le monde du jeu parisien est suspendu au vote du budget, qui pourrait enfin offrir aux clubs la pérennité et l’opportunité d’un renouveau attendu depuis des années.
